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Totum Collectif

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Atelier créatif au Centre social Ouest lors de leur seconde résidence

Composé de Roxane Marquant et Marie Van de Walle, ce le collectif Totum questionne et se questionne sur la relation entre l'homme et la nature : 

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<< Nous sommes deux artistes aux parcours convergents, tendues par l’idée d’un lendemain conscient, d’une joie grave qui nous électrise les mains. 

Notre ralliement est né d’une prise de conscience commune. Le sort du monde nous inquiète et nous excite tout à la fois car la continuité de la vie exige des changements radicaux que nous avons envie de porter avec nos propres outils.

Nos mains sont nos alliées. Initiées à la matière par la création textile (broderie pour l’une et costume pour l’autre), nous sommes curieuses d’essayer de nouvelles manières de créer en ayant cependant la même exigence : être dans une considération permanente de l’environnement. 

Promouvoir un art collectif qui rassemble les gens à partir du sensible et de la joie du “faire” nous semble être essentiel. Nous désirons mettre en avant cette idée en y apportant nos deux différentes expériences. Le travail autour de l’intime de l’une et les questionnements sur l’Anthropocène de l’autre se rejoignent ici pour vous proposer un premier projet commun. 

 

Dans un contexte de crise écologique majeure, nous sommes heureuses de penser l’art comme la piste d’une autre relation sensible à la vie et aux vivants. >>

 

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Adventices 

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Le collectif Totum aborde la notion de résilience, cette capacité pour l’humain et pour la nature de se reconstruire malgré un bouleversement. 

Les adventices, ou plantes sauvages, appelées à tort  “mauvaises herbes” sont un modèle de résilience, capables de pousser dans l’univers hostile des villes dès qu’une fissure apparaît dans le béton. Ces plantes que l’on ne remarque pas, que l’on considère comme des mauvaises herbes sont pourtant les plus robustes, et sont importantes pour la biodiversité en ville, pour nourrir les insectes, les
oiseaux mais aussi pour améliorer la qualité de notre air.

 

Partant de ce constat captivant, les artistes construisent un pont sensible entre les plantes sauvages urbaines et l’expérience humaine. Car il est pour elles nécessaire de repenser les conditions d’une rencontre avec l’autre et d’une construction en commun, les artistes ont travaillé avec les habitants d’Arras (Centre social quartier Ouest et l’association Vie Libre Arras) et les plantes locales du territoire. 

 

<< Faire attention à ce qui nous entoure, au détail du monde, cela participe à la volonté de repenser notre monde dans le respect d’autrui, qu’il soit humain ou non-humain, pour se reconnecter à notre environnement. >>

 

Pour la biennale Appel d'air, elles imaginent une installation faite d’impressions végétales sur textile et sur les murs d’un lieu en friche dans laquelle le visiteur est invité à venir écouter les voix de celles et ceux qu’elles ont rencontrées lors de cette création.

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