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Amandine Arcelli

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Extrait croquis préparatoire de BASTJAN

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Amandine Arcelli construit. L’architecture la concerne, sans qu’elle en fasse sa profession pour autant. Par la sculpture, elle développe une sensibilité pour l’édification. Faut que ça tienne ! La grille moderniste guide l’orthogonalité des structures, agrémentées d’éléments plus organiques venant en caresser la rigidité. Et les stratégies des bâtisseurs orientent son propre aplomb. Elle regarde donc autour d’elle, pour piocher les gestes et les matériaux qui assureront la tenue de ses assemblages. Le magasin de bricolage, les trottoirs, le Maroc, l’Inde, sont des destinations qui conditionnent son répertoire de formes et de factures.

Ayant étudié la céramique puis la peinture, elle inclut aujourd’hui la technicité et les plaisirs de ces champs dans des œuvres ni cuites ni plates. Mais furieusement franches et dressées. Elle chérit la grande échelle. Les superlatifs ne font qu’exciter ces challenges qui l’engagent à aiguiser ses compétences. La dimension domestique pourrait limiter le volume, contraindre aux murs, inviter au bas-relief... L’artiste y travaille. De la maison, ce qui l’enthousiasme vraiment, c’est la distinction entre l’intérieur et l’extérieur, et donc ces seuils qui assurent le passage de l’un à l’autre. Une lisière menue, sur laquelle marcher... Pas d’inquiétude, l’artiste possède des talents de funambule et sait ménager les équilibres.

Son engagement physique est manifeste. Il demande parfois un genre de brutalité. L’ancrage est déterminant. D’ailleurs, l’élément « terre » est omniprésent, qu’il soit traité en tant que composante fertile ou pigment de surface. La couleur reste une caractéristique fascinante. C’est carnaval ! Il s’agit de rituels archaïques. En parade, ses figures surgissent avec un panache certain, masquées, fardées, libres. Tout est permis pour célébrer cette vraie joie grave, maintenue vaillante par les élans d’Amandine Arcelli.

 

« J’aime que ce soit grand. »

 

Joël Riff

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BASTJAN

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Amandine Arcelli imagine ses sculptures comme en parade, déambulant et créant une sorte de chorégraphie ankylosée carnavalesque. Pour Appel d’air, elle part d’un témoignage anonyme d’un·e Arrageoise·s :

 

« Lors du carnaval, les Gilles belges venaient et on sortait Colas et Jacqueline les géants d’Arras. On devait soulever les fils électriques, car ils étaient trop grands pour passer. On ne fête plus le carnaval aujourd’hui à Arras. »

 

L’idée est de construire une forme empreinte d’une coutume locale qui assure la fonction quasi totémique des géants, comme élément de rituels et de rassemblement d’une communauté. Elle propose une forme non anthropomorphique, évoquant davantage le masque et le costume. La sculpture masquée, fardée, apprêtée, célébrera avec panache cette vraie joie grave entre ordre et désordre, qu’est le carnaval.

 

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http://www.amandine-arcelli.fr

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Merci !

Construction avec la collaboration des étudiants du Lycée Jacques Le Caron d'Arras.

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Biennale Appel d'air

Association Art de Muser

Université d'Artois, UFR Lettres et Arts

9 rue du temple

62030 Arras 

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appeldair6@gmail.com

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